27 octobre 2010
Des excès à la banalité par William Türler
Les substances psychotropes n’ont cessé d’obséder de tout temps écrivains et poètes. Beaudelaire a commenté en long et en large ses expériences sous haschich et opium, questionnant au passage le lien entre la drogue et l’inspiration artistique. D’autres auteurs contemporains ont plus directement été concernés par la problématique de la dépendance. William Burroughs avait sur ce sujet une théorie intéressante. Il décrivait les opiacés comme la « marchandise ultime » de la société de consommation: « Le dealer ne vend pas son produit au consommateur, il vend le consommateur à son produit », disait-il joliment dans Naked lunch. ... Ars brevis vita longa (09/10/2010)
Publicité
Commentaires